Mais elle ne fait pas l'unanimité : par exemple, l’opposition allemande critique vivement cette nouvelle loi, les sociaux-démocrates du SPD et les Verts jugeant qu'elle ne sauvera ni les éditeurs de presse en difficulté ni les journalistes qui ne bénéficieront que de commissions insignifiantes, d'après eux.
Quoi qu’il en soit, ce projet de loi est suivi de manière attentive par les éditeurs de presse européens.
Certains y voient un précédent qu'ils seraient tentés d'imiter. Selon le quotidien français Le Monde, le Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN), qui représente les éditeurs des quotidiens nationaux français, a invité à Paris ce mois-ci Christoph Keese, responsable des affaires publiques du groupe Axel Springer, qui a défendu la position des éditeurs allemands, pour une rencontre en forme de «partage d'expérience».