Les employés syndiqués du quotidien torontois The Globe and Mail ont rejeté la dernière offre patronale, mercredi.
Un porte-parole syndical, Shawn McCarthy, a indiqué que 92,3% des employés ayant participé au vote ont suivi la recommandation du comité de négociation de ne pas accepter cette offre.
M. McCarthy a indiqué que le syndicat, qui représente les journalistes, vendeurs et employés de l'administration, et la direction ont prévu de reprendre les discussions. Un porte-parole du Globe and Mail, Sean Humphrey, a dit que l'entreprise a accepté d'avoir une rencontre de médiation avec le syndicat le 8 juillet.
Le local 87-M d'Unifor a indiqué sur son site Internet que l'offre comprenait des clauses atténuées sur la sécurité d'emploi et une baisse du salaire de base de certains vendeurs de publicité. Le syndicat a ajouté que la direction exigeait de ses employés de la salle de rédaction, à l'exception des reporters, de travailler sur des articles publicitaires.
Si les deux parties ne parviennent pas à s'attendre, une grève ou un lock-out pourrait survenir.
Selon le Financial Post, les employés syndiqués du Globe & Mail se préparent à lancer un quotidien qui ferait concurrence à la vénérable publication si un conflit avait lieu.
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