L’entreprise derrière les vêtements Champion et les soutiens-gorge Wonderbra et Playtex, HBI Canada, a recours aux services de la petite boîte de communication Bicom, qui ne compte que 8 employés.
HBI (NYSE; HBI), dont les bureaux canadiens sont situés à Saint-Léonard, a réalisé des ventes de 3,89 milliards de dollars américains (G$ US) dans le monde au cours de son dernier exercice, dont 124 millions (M$ US) au Canada. L’entreprise a les moyens d’avoir une équipe à l’interne ou de confier ses projets à un important cabinet de relations publiques.
Mais la directrice principale du marketing, Marianne Cobb, estime que « c’est plus facile, plus flexible et moins coûteux » de travailler avec une petite boîte. « Ils sont davantage concentrés sur les marques qu’ils représentent », affirme celle qui dit avoir comparé « les prix et la créativité » des petites et des grandes agences.
Comme dans toute chose, il y a des désavantages. Le principal touche la gestion des budgets, explique Marianne Cobb. « C’est plus compliqué pour notre comptabilité, car il faut payer d’avance. Les grosses entreprises nous facturent seulement une fois le travail terminé. »