Cogeco met en garde contre les pouvoirs excessifs des grands groupes médiatiques

Publié le 16/11/2010 à 18:34, mis à jour le 16/11/2010 à 18:14

Cogeco met en garde contre les pouvoirs excessifs des grands groupes médiatiques

Publié le 16/11/2010 à 18:34, mis à jour le 16/11/2010 à 18:14

Par La Presse Canadienne

"Les émissions doivent être disponibles à tous les distributeurs sans discrimination", a martelé M. Audet, en ajoutant qu'il existait une telle chose que l'abus de position dominante. Il n'a toutefois nommé aucun concurrent.

Cogeco n'est pas seul dans cette bataille. Pendant l'été, le géant Telus (TSX:T) a déposé un mémoire au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) dans lequel il dénonçait l'intention de Shaw d'offrir en exclusivité à ses abonnés du contenu provenant de sa nouvelle filiale de diffusion, Canwest.

Cogeco fait également face à un problème semblable au Portugal, où il détient une filiale de télécommunications, Cabovisao.

L'entreprise montréalaise vient de déposer une plainte à cet effet auprès des autorités portugaises, qui l'ont jugée fondée. Une enquête en bonne et due forme sera donc menée sur la question.

Louis Audet ne retient toutefois pas son souffle.

"C'est comme au hockey, a-t-il illustré. Ne comptez pas sur l'arbitre pour sauver votre match. Jouez selon votre plan, donnez quelques mises en échec et si vous marquez, vous aurez le dessus."

L'action de Cogeco Câble a clôturé à 39,20 $ mardi, en baisse de cinq cents, à la Bourse de Toronto.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.