Le fabricant de moteur d'avion P&WC coupe 250 postes au Québec

Publié le 14/10/2020 à 10:59

Le fabricant de moteur d'avion P&WC coupe 250 postes au Québec

Publié le 14/10/2020 à 10:59

Par La Presse Canadienne

(Photo: 123RF)

Le couperet tombe pour une deuxième fois en quelques mois chez le constructeur de moteurs Pratt & Whitney Canada (P&WC), qui éliminera environ 250 postes dans ses usines québécoises alors que la pandémie de COVID-19, qui secoue l’industrie aérienne, continue d’avoir des répercussions sur son carnet de commandes.

Dans un courriel, mercredi, une porte-parole, Catherine Cunningham, a indiqué que l’entreprise avait « dû prendre de nouvelles mesures afin de favoriser l’adéquation entre l’effectif et la demande commerciale présente et à venir ».

En mai, l’entreprise, qui compte quelque 2400 travailleurs syndiqués dans la province et est très présente à Longueuil, en banlieue sud de Montréal, ainsi qu’à Mirabel, dans les Laurentides, avait sabré 350 postes. Des licenciements avaient été évités grâce à quelque 230 départs volontaires et à des retraites anticipées.

Depuis le début de la crise sanitaire, quelque 4000 emplois ont été supprimés au sein de la grappe aérospatiale québécoise alors des entreprises bien connues comme Bombardier, Airbus Canada, qui assemble les A220 à Mirabel, et Héroux-Devtek, notamment, ont tour à tour annoncé de mauvaises nouvelles.

Aéro Montréal, une association qui représente l’industrie, a déjà indiqué s’attendre à d’autres licenciements tout en exhortant le gouvernement Trudeau à aider ce secteur.

 

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.