Pour le quatrième trimestre, le bénéfice s'élève à 1,6 milliard de dollars, soit une chute de 88%. En excluant le changement de méthode comptable, le bénéfice progresse d'environ 50%. Par action et hors éléments exceptionnels, il ressort à 31 cents, mieux que les 25 cents prévus en moyenne par Wall Street. Les ventes ont progressé de 5,5% sur le trimestre à 36,5 milliards, également meilleures que la prévision moyenne des analystes (32,9 milliards).
« L'équipe Ford a encore généré de solides résultats », a commenté le directeur général Alan Mulally, ajoutant que le groupe est une nouvelle fois positionné pour « une année robuste en 2013 ».
L'Amérique du nord a une nouvelle fois tiré les résultats du groupe avec des ventes en hausse de 13% sur un an au 4T et de 6,5% sur l'ensemble de l'exercice écoulé.
Le bénéfice avant impôts a bondi de 35% à 8,3 milliards de dollars sur l'année.
En Amérique du sud les ventes ont reculé de 8% à 10,1 milliards de dollars et le bénéfice a été divisé par trois à 213 millions de dollars.
Ford Europe a commencé à inscrire des « dépréciations accélérées au quatrième trimestre pour les usines qui vont fermer » et à passer des coûts d'indemnités de licenciements, détaille le communiqué.
Pour 2013 le groupe table sur un bénéfice opérationnel à peu près égal et un flux de trésorerie supérieur à ceux de 2012.
L'action reculait de 1,60% à 13,56 dollars vers 14H00 GMT lors des échanges électroniques précédant l'ouverture de la séance officielle.
Le groupe souligne qu'il a fini l'année 2012 avec 24,3 milliards de dollars de liquidités, soit 10 milliards de dollars de plus que sa dette.