Aux États-Unis, son premier marché, les ventes ont progressé de 21% à 1,65 million de véhicules, au plus haut depuis la crise financière. Le mois de décembre a d'ailleurs marqué le trente-troisième mois consécutif de hausse de ventes Outre-atlantique. Le constructeur a aussi amélioré ses parts sur le marché américain, à 11,2% contre 10,5% en 2011.
Hors Amérique du nord, les ventes ont augmenté de 41% sur un an à 277 000 voitures, dont 67 000 fabriquées par Chrysler et commercialisées par Fiat comme les modèles Lancia et d'autres voitures à la marque Fiat.
Le constructeur automobile, qui a renoué avec les bénéfices en 2011 après avoir déposé le bilan deux ans plus tôt victime de la crise financière, a depuis opéré un spectaculaire redressement sous la houlette de celui que les Italiens surnomment « Marchionne-la-révolution ».
Il tire aussi profit du rétablissement de l'industrie automobile américaine dans l'ensemble, avec une forte demande pour ses voitures et ses camions.
Les cinq marques du groupe, Jeep, Chrysler, Dodge, Ram et Fiat, ont toutes enregistré des progressions de leurs ventes en 2012, avec un record mondial historique pour Jeep.
Autre signe de sa santé retrouvée, le constructeur a considérablement réduit sa dette industrielle, désormais à 989 millions de dollars contre 2,9 milliards fin 2011.
Forte de cette solide performance, Chrysler a avancé des prévisions optimistes, disant s'attendre pour l'année en cours à un bénéfice net de 2,2 milliards de dollars et à des ventes oscillant entre 72 et 75 milliards de dollars.
« Nous sommes bien confiants, surtout que (nos ventes) sont bien orientées en janvier », a indiqué M. Marchionne.
