Un autobus hybride fabriqué par la société belge Van Hool, avec qui Bombardier travaille au développement d'une nouvelle technologie pour moteur électrique. Photo: Van Hool
Bombardier prépare le lancement d’un nouveau chargeur de batteries, lequel pourrait paver la voie pour la multinationale montréalaise à l'émergence d'une nouvelle diversification dans le secteur des autobus électriques.
Au cours des prochaines semaines, le manufacturier d’avions et de véhicules ferroviaires fera l’essai d’une nouvelle technologie de recharge électrique sans fil susceptible d’entrer dans la conception d’une nouvelle génération de moteurs utilisés par les fabricants d’autobus.
Les essais de cette nouvelle technologie, d’abord développée pour l’industrie ferroviaire, se feront dans le cadre de contrats obtenus des autorités locales de Braunschweig, en Allemagne, en collaboration avec deux manufacturiers d’autocars et autobus de renom en Europe, la polonaise Solaris et la belge Van Hool.
L’idée de ces nouveaux chargeurs serait apparue aux ingénieurs de Bombardier en 2007, lorsque ceux-ci ont été appelés à trouver une solution pour remplacer les caténaires, ces ensembles de câbles responsables de l’alimentation en électricité des véhicules, le long des passages des trains électriques, écrit le Financial Times.
Si l’essai s’avérait un succès, Bombardier pourrait compter sur un nouveau produit lui permettant d’encore mieux diversifier ses sources de revenus. La multinationale québécoise est déjà la seule entreprise au monde à évoluer simultanément dans les secteurs ultra compétitifs de l’aviation et du ferroviaire.
LesAffaires.com a tenté en vain, ce 3 janvier 2013, d’obtenir plus d’informations à propos de cette nouvelle avenue auprès de la direction nord-américaine de Bombarder Transport, à Saint-Bruno-de-Montarville, en banlieue de Montréal.
Peu après 14 heures, l’action de Bombardier se négociait à 3,87$, en hausse de 0,02$ ou de 0,52%.
