Malgré une augmentation de 6 pour cent des ventes mondiales de véhicules en mars par rapport à l'année dernière, l'incapacité des fournisseurs à percer les marchés asiatiques et latino-américains fait en sorte que le Canada est en perte de vitesse sur le plan des exportations, indique une étude de la Banque Scotia rendue publique mercredi.
Le secteur canadien des pièces reprend néanmoins du poil de la bête: au cours des premiers mois de 2012, il a enregistré la plus importante croissance depuis le début de 2008, avant que la crise économique ne frappe.
Bien que le volume des exportations a atteint une valeur annualisée de 20 milliards $ au cours de cette période, le secteur canadien des pièces d'automobile a perdu des parts de marché dans le monde, estime Carlos Gomes, économiste principal et spécialiste du secteur automobile chez Études économiques Scotia.
L'économiste signale que l'Espagne, la Corée et la Chine sont parvenues à devancer le Canada au chapitre des exportations de pièces automobiles pendant la crise économique.
Le secteur canadien des pièces automobiles cherche donc toujours une stratégie qui lui ferait profiter de la croissance rapide observée à l'extérieur des marchés nord-américains et européens, qui sont arrivés à maturité, fait remarquer M. Gomes.