À l’OACIQ, chargé d’appliquer la Loi sur le courtage immobilier, le pdg Robert Nadeau est sensible à ces arguments et confirme que les agents ne peuvent se contenter de faire l’inscription d’une propriété dans le SIA. « La Loi ne permet pas au courtier de se défaire de ses responsabilités », dit-il.
Il précise que la législation en vigueur relève du gouvernement du Québec et qu’il n’appartient pas à son organisme d’y apporter des changements.
Le Bureau de la concurrence semble faire l’unanimité contre lui parmi les organismes chargés de réglementer et de représenter les courtiers. « Parfois, au nom de la libre concurrence, on ne favorise pas le consommateur non plus », dit Robert Nadeau. Comme Yvon Poirier et Claude Charron, président de la Fédération des chambres immobilières du Québec, il pense que les particularités de la Loi sur le courtage immobilier sont nécessaires pour bien protéger le public.