La Loi sur le courtage immobilier oblige l’agent à vérifier les informations lors de l’inscription dans le SIA et à accompagner le vendeur lors de la transaction finale. Mais pas à chercher l’acheteur et à faire les visites du dimanche. C’est ce qui permet à Yvon Rudolphe d’offrir ce service.
Malgré l’abordabilité de son offre, peu de consommateurs en profitent. « Les gens ne veulent pas payer ! Un sur dix prend le forfait à l’heure, dit-il. Ce sont des gens qui ont déjà vendu plusieurs maisons et qui sont à l’argent. »
Le courtier offre cette possibilité à ses clients depuis 1997. Ça lui a valu des ennuis sur le marché : « On a été largement boycottés », dit-il.
Il raconte que ses concurrents ont cessé de lui envoyer des acheteurs potentiels. Certains laissaient même entendre qu’il facturerait 40 heures par semaine aux clients jusqu’à la transaction, ce qui est faux.
« J’ai fini par fermer mon bureau de l’Ile-des-Sœurs, dit-il. Je continue à annoncer mon modèle d’affaires, mais davantage sur la Rive-Sud de Montréal.