Depuis sa fondation, le FIM axe ses interventions sur des immeubles mal entretenus, comme celui du Domaine, dans des quartiers où existe une forte participation communautaire. «On agit avant que les immeubles ne se transforment en taudis», explique Vianney Bélanger, membre du conseil d'administration du FIM. L'entreprise d'économie sociale Bâtir son quartier, qui coordonne la réalisation de projets d'habitations communautaires, repère les immeubles à revitaliser au profit du FIM.
Bientôt un FIM IV
Depuis sa création, le FIM a connu trois phases de financement, en 1997, 2007 et 2011. Le Fonds immobilier de solidarité FTQ, le holding familial Sojecci II Ltée de la famille Chagnon, les Caisses d'économie Desjardins des Travailleurs unis et la Fédération des Caisses Desjardins du Québec ont amassé 8,5 M$ dans ce qu'on appelle le FIM III.
Étonnamment, investir dans le logement abordable s'avère un placement intéressant et sécuritaire. Selon Normand Bélanger, pdg du Fonds immobilier de solidarité FTQ, le rendement du FIM varie de 5 à 6 %. «En plus d'être un bon instrument de placement, le FIM s'inscrit dans notre mission d'améliorer les conditions de vie des gens et de créer des emplois au Québec», explique M. Bélanger (qui n'a pas de lien de parenté avec Vianney Bélanger).