Si plusieurs inspecteurs de la Commission de la construction proviennent des syndicats, c'est parce que le profil recherché pour être inspecteur prévoit, entre autres, d'avoir travaillé durant au moins 10 000 heures dans l'industrie.
C'est l'explication qu'a donnée, mardi, le Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (international) à l'information diffusée par le réseau TVA voulant que 19 inspecteurs de la Commission proviennent de ses rangs.
Et comme la loi québécoise impose d'être membre d'un syndicat pour travailler sur un chantier de construction, ces ouvriers qui accumulent 10 000 heures proviennent nécessairement d'un syndicat, a justifié le directeur général du Conseil provincial, Donald Fortin, en entrevue.
Loin d'être un conflit d'intérêts, cela est même un gage de compétence, a-t-il ajouté. Ces inspecteurs qui proviennent du milieu syndical ont de l'expérience, comme ouvrier, pour reconnaître le travail au noir, par exemple, et ils ont également des notions de construction, a fait valoir le dirigeant syndical.