(Graphique: Banque Nationale)
Les mises en chantier résidentielles ont baissé de 246 200 en juin à 206 300 en juillet en rythme annualisé.
«Il fallait s’y attendre après le rythme insoutenable enregistré en juin», écrit Jocelyn Paquet, économiste à la Banque Nationale, dans une note à ses clients.
Selon M. Paquet, la contraction de juillet est en grande partie attribuable à une forte diminution des mises en chantier dans la catégorie des logements collectifs en zones urbaines. «Là encore, rien de bien surprenant, car cette catégorie était montée à un record historique de 170 800 le mois précédent», raconte l’économiste.
Les deux villes qui avaient enregistré la plus forte hausse en juin, soit Toronto et Montréal, ont vu leurs mises en chantier de logements collectifs retomber à des niveaux plus conformes aux moyennes historiques. Les mises en chantier ont baissé de 14 900 (à 34 500) à Toronto, de 14 100 (à 15 500) à Montréal.