Dans cette éventualité, la SHDM dit ne pas craindre pour son projet. « Dans nos contrats, il y a des garanties, des cautions, des ententes avec les banquiers », dit Johanne Goulet. Catania vient d’ailleurs de concéder une hypothèque de plus de 2,7 M$ en faveur de la société paramunicipale pour garantir ses obligations liées à la phase 4 du Faubourg Contrecœur.
Procès en 2014
Si le projet du Faubourg Contrecœur continue, la SHDM n’en poursuit pas moins Catania pour des « différends sur les coûts de décontamination du terrain ». Le procès ne commencera qu’en 2014.
En 2008, le Vérificateur général de la Ville de Montréal a dénoncé la vente du terrain du projet à Catania pour 4,4 M$, soit le cinquième de leur valeur. L’ancienne direction de la SHDM disait avoir accordé cet escompte à cause des coûts de décontamination des lots, « évalués » à 14,6 M$, mais le chien de garde des comptes municipaux a jugé la somme largement excessive.
Pour l’instant, la directrice générale assure que les ennuis judiciaires du promoteur n’ont pas nui à l’exécution du chantier. « Tant que ça va bien, on poursuit, dit Johanne Goulet. Mais c’est certain que si des problèmes surviennent, on ne laissera pas tomber les gens. »
Joint par téléphone, Paolo Catania, président du conglomérat, a référé nos questions au cabinet de relations publiques Massy Forget Langlois. Il a été impossible d’obtenir des commentaires avant la publication de l’article.