La Caisse doit composer avec un cycle baissier

Publié le 28/11/2009 à 00:00

La Caisse doit composer avec un cycle baissier

Publié le 28/11/2009 à 00:00

Après avoir battu l'indice de référence pendant des années, le portefeuille immobilier de la Caisse de dépôt et placement du Québec affiche des résultats décevants depuis 2008. Que s'est-il passé ? Deux professeurs en gestion urbaine et immobilière de l'Université Laval répondent à la question.

" Les immeubles ont souvent été achetés à des prix élevés, à des taux d'actualisation très bas. Avec le risque qui augmente, les investisseurs veulent de meilleurs rendements. La baisse des revenus de location (récession oblige) et la hausse des taux de rendement exigés sont deux bonnes raisons qui expliquent la diminution des valeurs immobilières ", dit François Des Rosiers.

Pour son confrère Pierre Letartre, l'institution québécoise a péché par excès d'optimisme avant 2008, notamment en faisant une incursion dans les prêts mezzanines, non garantis par des actifs immobiliers, et donc plus risqués. En août dernier, la Caisse a annoncé qu'elle se retirait de ce secteur.

Selon M. Letartre, la Caisse détient de bons immeubles. Qu'elle laisse passer l'orage, et la situation va se rétablir. Mais les cycles immobiliers sont longs : ils durent environ sept ans.

La Caisse risque de rater l'occasion de récupérer des immeubles à petit prix pendant le krach. " C'est le moment d'acheter actuellement, dit M. Des Rosiers, mais la Caisse a déjà trop d'immeubles (par rapport à son portefeuille de référence). "

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