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Les résidences canadiennes pourraient finir par perdre jusqu'à un quart de leur valeur, une fois que les taux d'intérêt commenceront à augmenter, selon un nouveau rapport.
Dans une analyse sur la question, la firme de conseillers en recherche Capital Economics prédit que les prix des résidences au pays chuteront probablement de 25 pour cent - et peut-être même de pas moins de 35 pour cent - au cours des trois prochaines années, une fois que la Banque du Canada commencera à resserrer sa politique monétaire.
Les observateurs s'attendent à ce que la banque centrale accroisse de nouveau ses principaux taux plus tard cette année, probablement au moyen d'une augmentation d'un quart de point de pourcentage, voire même de plusieurs hausses.
Capital Economics observe que les prix des domiciles canadiens ont ces dernières années connu leurs plus importantes hausses à jamais, ajoutant que la chute pourrait être tout aussi abrupte.
Depuis 1999, les prix des résidences au Canada ont augmenté de sept pour cent par année, à environ 314 000 $ en moyenne, soit une hausse de 125 pour cent. Ce chiffre est 5,5 fois plus élevé que le revenu disponible moyen de 58 347 $des Canadiens.
Selon l'étude, l'élément déclencheur de la chute des prix à venir sera la hausse des taux d'intérêt qui rendra plus coûteux d'acheter et de posséder une résidence.
L'an dernier, la Banque du Canada a augmenté son taux directeur à trois reprises, chaque fois dans une proportion d'un quart de point de pourcentage, pour le faire passer à son taux actuel d'un pour cent.
