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Les syndicats de la construction ont amorcé le compte à rebours en vue du déclenchement d'une grève générale illimitée au Québec.
L'Alliance syndicale, qui négocie le renouvellement des quatre conventions collectives de ces travailleurs, a réitéré mercredi sa menace de déclencher une telle grève le 30 août. Donc à moins d'un revirement majeur, les travailleurs devraient augmenter la pression jusqu'au déclenchement de la grève.
Lors d'un point de presse à Montréal, le porte-parole de l'Alliance syndicale, Donald Fortin, a reproché à la partie patronale de négocier à sens unique. Il a souligné que l'Association de la construction du Québec (ACQ) continuait de vouloir imposer la rémunération des heures supplémentaires à temps et demi au lieu du temps double et n'avait présenté aucune proposition formelle pour les augmentations salariales et le déficit du régime de retraite.
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Alors que les conventions collectives sont expirées depuis quatre mois, il soutient que la partie patronale n'a pas fait de propositions concrètes sur les demandes de l'alliance en vue du renouvellement de la convention. Il déplore qu'elle n'exige que des concessions.
Après huit mois de négociations infructueuses, Donald Fortin assure cependant que l'Alliance syndicale est prête à négocier immédiatement, Il estime qu'il est encore possible de faire des progrès.
L'Alliance syndicale est formée par le Conseil provincial du Québec des métiers de la construction _ International, la CSD Construction, la CSN-Construction, le Syndicat québécois de la construction (SQC) et la FTQ-Construction.
