"Ces tactiques-là, ça ne marche pas, ça ne donne pas de résultat. Ça ne sert qu'à salir la classe politique au complet", a-t-il estimé.
Pour M. Charest, les ressources déployées jusqu'à présent sont suffisantes pour mener les enquêtes et débusquer les criminels qui sévissent dans l'industrie de la construction.
Le gouvernement, a argué le premier ministre, a mis "des moyens extraordinaires" entre les mains des policiers pour qu'ils puissent enquêter, réunir des preuves et traîner les délinquants devant les tribunaux.
Environ 500 personnes _ policiers, inspecteurs, fonctionnaires du Revenu _ ont été mobilisées pour aller au "fond des choses, a-t-il dit.
Le ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil, a renchéri.
"Nous avons pris la voie de faire des enquêtes policières, qui sont beaucoup plus rapides que de créer une commission d'enquête publique", a-t-il avancé.
Une commission enquête publique aurait mis au moins "un an" à se mettre en branle, selon M. Dutil.
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