Charest indifférent à l'infiltration de la mafia dans la construction

Publié le 26/10/2010 à 17:40, mis à jour le 26/10/2010 à 17:38

Charest indifférent à l'infiltration de la mafia dans la construction

Publié le 26/10/2010 à 17:40, mis à jour le 26/10/2010 à 17:38

Par La Presse Canadienne

Ce policier aurait confié que de nombreux entrepreneurs québécois sont contraints de payer un "pizzo", soit une cote de 5 pour cent pour les contrats obtenus.

"Est-ce que le premier ministre trouve normal que l'on doive s'en remettre à la justice italienne et aux journalistes, si bons soient-ils, pour découvrir et comprendre un système mafieux, celui qui coûte une fortune aux payeurs de taxes?", a lancé Mme Marois.

Pendant que l'opération policière "Marteau" piétine et que le premier ministre reste sourd aux appels de tous horizons en faveur d'une enquête publique, la réputation du Québec souffre à l'étranger, a dénoncé la leader souverainiste.

"Le premier ministre a peur d'une commission d'enquête. Le gouvernement à l'évidence craint ce qu'une commission d'enquête révélerait. (...) Est-ce que ça signifie que le premier ministre a peur de ce qu'on pourrait entendre lors d'une commission d'enquête? Qu'est-ce que craint le premier ministre?", a-t-elle fait valoir.

Comme d'habitude lorsque le sujet épineux de la corruption est soulevé, le débat en Chambre s'est vite transformé en dialogue de sourds.

Le premier ministre a accusé sa vis-à-vis du Parti québécois "d'essayer de détruire, autant que possible, ses adversaires politiques" sur la foi d'allégations et d'insinuations.

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