Par ailleurs, même si les écarts de crédit sont plus élevés que la moyenne historique, ils sont comparables à ceux observés lors de l’élection d’un gouvernement libéral minoritaire en 2007, souligne M. Marion.
Les deux économistes s’entendent aussi pour souligner l’importance de garder le cap de l’équilibre budgétaire. « Le défi sera de maintenir les finances publiques saines », dit M. Leitao.
Le Conseil du patronat du Québec a tenu à rappeler que le Québec « ne dispose pas de la marge de manœuvre financière nécessaire pour payer toutes les dépenses associées aux différentes promesses électorales ».
L’organisme Manufacturiers et exportateurs du Québec (MEQ) a souligné les défis économiques importants qui attendent le prochain gouvernement. Le MEQ juge essentiel de mettre en place les conditions d’affaires propices à la croissance économique et à la création d’emplois. « Nous espérons que les débats et le travail des députés resteront animés par la seule priorité de faire avancer le Québec dans un contexte économique mondial incertain et complexe », a précisé Simon Prévost, président de MEQ.