Représentant 110 000 salariés oeuvrant notamment dans les municipalités, universités, organismes publics et sociétés d'État, le SCFQ suggère aussi la création d'une réserve de stabilisation pour prévenir de nouvelles catastrophes financières _ comme le choc boursier de 2008.
"On dit, donnez-nous le temps de faire les choses intelligemment, on demande de la souplesse au gouvernement (...) Quand M. D'Amours dit qu'il a fait consensus, c'est faux. Il est en train de s'isoler dans un coin avec des recommandations trop radicales", a avancé M. Ranger.
Déposé le printemps dernier, le rapport D'Amours recommande en outre des changements à la "Loi sur les régimes complémentaires de retraite" pour faciliter "le partage des coûts" entre les participants et les employeurs. Il propose d'allouer une période de cinq ans aux employeurs, syndicats, participants actifs et retraités pour restructurer les régimes à prestations déterminées.
Les régimes de retraite sous la juridiction de la Régie des rentes du Québec (RRQ) _ essentiellement ceux des municipalités et des universités _ accusent un déficit dépassant les 40 milliards $.