Le ministre Hamad avait invoqué l'urgence de remplacer les voitures vieillissantes du métro de Montréal, particulièrement les plus âgées d'entre elles qui datent de 1963, pour assurer le service aux usagers et la sécurité de ces derniers.
Les dirigeants de CAF n'ont pas tardé à réagir, lundi. Une contestation en cour de l'entreprise espagnole pourrait entraîner de nouveaux délais.
CAF a fait valoir, dans un communiqué, que l'urgence invoquée pour passer outre au processus d'appel d'offres international n'était pas justifiée. Elle soutient pouvoir livrer les premières voitures en respectant l'échéancier initial de la STM et offrir ses services à un prix avantageux.
L'entreprise espagnole ajoute que le recours à "une loi spéciale pour écarter un concurrent étranger (lancerait) un message de protectionnisme apparent extrêmement négatif pour la poursuite des discussions".
Dans une lettre envoyée le même jour au ministre des Transports du Québec, les avocats de l'entreprise soulignent qu'il n'y a aucune raison que CAF soit traitée d'"une manière aussi cavalière".
La chef de l'opposition officielle, Pauline Marois, est d'avis qu'il faut agir rapidement dans ce dossier et favoriser la création d'emplois au Québec. Toutefois, elle dit craindre que le gouvernement fasse des promesses mardi, mais se retrouve avec une autre contestation sur les bras dans quelques mois. Mme Marois a aussi souligné lundi l'importance d'obtenir un "prix raisonnable" pour le renouvellement des voitures du métro.
Mme Marois a soutenu vouloir obtenir des garanties pour les entreprises du Québec et les usagers du métro de Montréal qui pourraient pâtir de nouveaux délais dans le renouvellement des voitures.
Selon La Presse Canadienne.