Une fois le nouveau régime forestier pleinement opérationnel en 2013, quelque 25 pour cent du bois des forêts du domaine de l'État sera mis en vente sur le marché libre, ce qui représente cinq à six millions de mètres cubes de ressource.
À l'heure actuelle, sur les quelque 400 entreprises qui composent l'industrie forestière au Québec, 200 seulement ont un accès au bois du domaine public. Avec le mécanisme de mise en marché, plusieurs nouveaux joueurs pourront profiter de la ressource et se disputer les volumes disponibles.
Pour éviter la collusion, un minimum de trois enchérisseurs seront requis pour réaliser la vente d'un lot. Le Bureau de mise en marché aura la capacité d'annuler une vente s'il y a présomption de collusion.
Selon la ministre, la concurrence introduite par le nouveau régime aura un effet bénéfique pour l'industrie forestière, en crise depuis des années.
"Tous les jours, des industriels et des PME viennent cogner à ma porte car ils ont besoin d'avoir accès au bois mais ne l'ont pas. Mais en rendant disponible 25 pour cent du bois du domaine de l'État sur le marché public, on croit qu'on va créer une nouvelle dynamique, une bouffée d'oxygène pour l'industrie", a dit Mme Normandeau.
Quant au nouveau directeur du BMMB, Mario Gibeault, il occupait depuis cinq ans la fonction de directeur général de la gestion du milieu forestier et du développement au ministère des Ressources naturelles et de la Faune.
Il est l'un des artisans de l'implantation du nouveau régime forestier.