Le ministre Marceau admet que l’impulsion donnée par le gouvernement en devançant des travaux de modernisation dans des écoles, par exemple, ne suffira pas. Il souligne en même temps l’importance pour les entreprises québécoise d’améliorer leur productivité. De là certaines mesures ciblées, comme celle qui attribue aux PME manufacturières un crédit d’impôt de 25 % pour l’intégration de technologies de l’information et des communications.
Or, ces dépenses sont traditionnellement moins intenses au Québec qu’ailleurs au Canada ou aux États-Unis. Monsieur Marceau estime que c’est précisément la nature même de l’économie québécoise qui explique la tendance, puisque les dirigeants de PME de modeste taille vont souvent être plus réticents à y aller d’investissements importants.
Il souhaite donc participer à l’émergence d’une masse critique de moyennes entreprises en aidant 300 PME à atteindre un chiffre d’affaires d’au moins 200 millions de dollars. Ces entreprises seront sélectionnées à l’aide des CLD, des créneaux ACCORD et d’autres organisations du milieu.
Parallèlement, il veut encourager les PME à se lancer sur les marchés d’exportation, pour consolider leur situation, et il voudrait identifier 1 000 nouvelles PME exportatrices d’ici 5 ans.
Le gouvernement québécois, dit le ministre Marceau, mise sur le fait que le développement d’entreprises performantes se traduira par une hausse significative des investissements et des emplois.
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