François Legault, chef de la CAQ. Photo : Yves Provencher/Archives Métro
Philippe Couillard doit expulser son candidat Gaétan Barrette s'il refuse de rembourser sa prime de départ de 1,2M$ obtenue de la Fédération des médecins spécialistes.
C'est le choix que laisse le chef caquiste François Legault à son adversaire libéral, dont la carrière politique est marquée par le manque de jugement, selon lui.
François Legault réagissait ainsi, mercredi, à la nouvelle selon laquelle le candidat-vedette des libéraux dans La Pinière, Gaétan Barrette, a reçu une prime de départ de 1,2 M$ en quittant la présidence de son syndicat de médecins. M. Barrette s'est défendu sur toutes les tribunes en affirmant que la prime était légitime puisque convenue dans son contrat.
M. Barrette a lui-même été candidat caquiste au cours de la campagne de 2012 et M. Legault a dit se réjouir qu'il ne soit plus maintenant dans son équipe.
François Legault trouve «totalement inacceptable» l'indemnité de départ, notamment en raison du fait qu'elle provient de cotisations syndicales, qui sont déductibles d'impôts, donc c'est l'ensemble des contribuables qui se trouvent à la financer, à ses yeux.
Le chef caquiste s'est par ailleurs demandé si M. Barrette pourrait véritablement être neutre et objectif dans ses relations avec les médecins spécialistes s'il devenait un jour ministre de la Santé.
François Legault était dans sa circonscription de L'Assomption, mercredi, pour parler de son «obsession» qu'est l'économie.
Espérant que les Québécois le suivront dans cette obsession, il s'est engagé à produire, s'il est élu, un bulletin économique mensuel sur la situation économique du Québec.
Le chef caquiste s'est désolé de l'écart de richesse entre le Québec et le reste du Canada, un écart qui est passé de 17 pour cent à 23 pour cent en 10 ans.
Le bulletin économique d'un gouvernement caquiste dresserait chaque mois un portrait de la situation économique sous cinq indicateurs: la croissance de la richesse (ou du PIB), l'investissement privé, le portrait des exportations et importations, l'emploi à temps plein et à temps partiel, et les salaires et la qualité des emplois.