"On ne veut certainement pas une grève générale", a-t-elle assuré en entrevue téléphonique.
Elle a affirmé que la réduction de services à trois jour par semaine n'est pas une mesure que Postes Canada voulait prendre.
"On n'a pas le choix. On fait ça dans le but de contenir les coûts parce que nos coûts opérationnels demeurent les mêmes bien que nos revenus sont à la baisse, en fait on devrait dire en dégringolade."
Les grèves tournantes ont débuté le 2 juin.
D'après le syndicat, elles ont eu moins d'effet que n'aura une seule journée d'arrêt de service imposé par Postes Canada.
Chez Postes Canada on dit que ces grèves ont fait perdre 65 millions $ à la société de la Couronne jusqu'à maintenant, dont 35 millions $ en contrats annulés. "Ça, c'est des contrats qu'on ne verra probablement pas de nouveau", a regretté Mme Losier.
Postes Canada estime que les clients qui n'ont plus recours à ses services ne reviendront pas avant d'être certains d'obtenir des services fiables.
Lundi, les grèves tournantes paralysaient les services en Mauricie, à Sherbrooke, à Nanaïmo en Colombie-Britannique, Regina, Windsor, Niagara Falls, Cornwall, Fredericton, Breton en Nouvelle-Écosse et Corner Brook à Terre-Neuve-et-Labrador.
Le litige tourne autour de trois points: la gestion des congés de maladie, les changements aux méthodes de travail et l'intention de Postes Canada d'offrir des salaires moindres aux nouveaux employés.
Mme Losier a accusé le syndicat de ne pas se montrer sérieux à la table de négociations et d'avoir des demandes irréalistes.