Barack Obama n’attendra pas son intronisation en janvier prochain pour initier un plan de relance pour l’économie américaine. «Ce plan est attendu depuis longtemps», a-t-il dit pour souligner l’urgence de sa démarche.
Barack Obama a tenu sa conférence de presse après s'être entretenu avec les 17 membres de son comité économique de transition.
Conscient que lors de ces deux prochains mois, c’est à l’actuel président George W Bush que revient la responsabilité de présenter ce plan, Barack Obama plaide pour que les élus passent leur divergences au second plan et travaillent ensemble sur un plan à être présenté le plus rapidement possible.
Et si le Congrès actuel n’arrivait pas à s’entendre, le plan de relance serait la priorité numéro un dès son entrée en poste en janvier prochain, affirme Barack Obama.
Le plan de relance adéquat pour Barack Obama devrait comprendre un élargissement des dispositions de l’assurance-chômage ainsi que de nouvelles incitations fiscales.
Il en appelle aussi au Congrès pour venir en aide au secteur de la construction automobile qui est, dit-il, «un élément critique de notre stratégie de réduction de la dépendance au pétrole».
Enfin, dès son arrivée en poste, Barack Obama compte revoir l’exécution du plan de sauvetage du secteur financier. Il répond ainsi aux critiques de plus en plus fortes à l’encontre de la façon dont le secrétaire d’État, Henry Paulson, et son assistant, Neil Kashkari, ont géré l’allocation des fonds aux banques en difficulté.
Barack Obama dit ne pas sous-estimer «l’énormité» de la mission qui lui a été conférée de sortir l’économie du trou. «Ce ne sera ni facile, ni rapide», a-t-il prévenu.
