Obama propose un budget de «compromis» qui risque de ne satisfaire personne

Publié le 10/04/2013 à 16:40

Obama propose un budget de «compromis» qui risque de ne satisfaire personne

Publié le 10/04/2013 à 16:40

Par lesaffaires.com
Concessions sur les programmes sociaux

Pour tenter d'amadouer les républicains, M. Obama leur offre des concessions, en particulier dans le domaine des programmes sociaux chers à son parti démocrate. Le président a d'ailleurs invité une douzaine de sénateurs républicains à dîner mercredi soir à la Maison-Blanche.

"Je ne pense pas que toutes ces idées soient idéales, mais je suis prêt à les accepter dans le cadre d'un compromis, et seulement si elles contiennent des protections pour les Américains les plus vulnérables", a-t-il assuré.

Toutefois, à vouloir satisfaire tant les conservateurs que les progressistes, M. Obama s'est déjà attiré les foudres des deux camps.

Le président républicain de la Chambre John Boehner, qui a négocié depuis 2011 avec M. Obama sur les questions budgétaires avec des résultats très limités, a concédé mercredi que le président "mérite d'être reconnu pour certaines réformes progressives des programmes sociaux".

Mais il a mis en garde contre l'idée de "prendre ces modestes réformes en otage au nom de ses demandes d'augmentations d'impôts", un chiffon rouge pour les républicains qui sont déjà amers d'avoir dû consentir en janvier à un alourdissement de la fiscalité des plus aisés.

Le chef de la minorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, a quant à lui estimé que le plan de M. Obama n'était "pas sérieux (...)". "En grande partie, ce n'est qu'une liste de courses de gauche", a-t-il estimé.

De son côté, l'aile gauche des démocrates proteste contre l'idée, entérinée par M. Obama, de retenir un calcul moins avantageux pour ajuster les prestations sociales à l'inflation. Le sénateur du Vermont (nord-est) Bernie Sanders, a ainsi affirmé qu'il ferait tout pour bloquer le projet de M. Obama.

La publication de ce budget intervient deux mois après la date normalement requise par la loi, un retard justifié par la Maison-Blanche par les affrontements entre républicains et démocrates du Congrès sur les questions budgétaires depuis la réélection du président fin 2012.

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