Un défaut sur la dette "causerait des dommages irréparables à l'économie américaine et aux Américains", a souligné le secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner, dans une lettre aux élus du Congrès lundi.
"Menacer de saper notre solvabilité n'est pas moins grave que de menacer de saper l'Etat de droit, ni plus légitime que n'importe quelle demande de rançon", a-t-il ajouté, précisant que les mesures exceptionnelles prises jusqu'ici par l'administration permettraient à l'Etat fédéral de tenir jusqu'à "mi-février et début mars" sans vote du Congrès.
Lundi, M. Obama a aussi répondu aux reproches de froideur qui lui sont opposés, et qui expliquent pour certains observateurs les mauvaises relations qu'il entretient avec les républicains.
"La plupart des gens qui me connaissent savent que je suis un type plutôt sympa", a-t-il assuré, en disant penser que "ce qui explique la paralysie ici à Washington, ou les difficultés de négociations, est tout simplement lié à des différences politiques marquées".
"Bien sûr, les relations personnelles sont importantes et je peux toujours m'améliorer", a-t-il toutefois admis.