Montréal : les gens d'affaires réclament l'intervention du gouvernement Charest

Publié le 04/02/2010 à 14:30

Montréal : les gens d'affaires réclament l'intervention du gouvernement Charest

Publié le 04/02/2010 à 14:30

Loin de lancer la pierre à son maire, Gérald Tremblay, une large coalition de gens d’affaires de la province demande au gouvernement du Québec de considérer rapidement de nouvelles mesures pour appuyer le développement de Montréal.

«La métropole est le moteur économique du Québec», affirme Jean Laramée, président du conseil d’administration de l’Institut de développement urbain du Québec (IDU) et porte-parole de la Coalition pour une véritable métropole.

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«Elle génère 50 % du PIB et des emplois de la province, créant ainsi une richesse qui profite à tous les Québécois. Son avenir, poursuit-il, demande une reconnaissance sans équivoque de ce rôle, ainsi que des responsabilités et coûts qui s’y rattachent.»

En conférence de presse, les membres de la coalition ont demandé au gouvernement libéral de Jean Charest de considérer d’autres mesures pour appuyer le développement de Montréal, laissée à elle-même par le reste de la province.

Pour la coalition, l’appui du gouvernement du Québec est impératif pour doter Montréal des revenus qui correspondent véritablement à l’impact économique d’une métropole.

Entre autres mesures proposées au gouvernement, les gens d’affaires proposent une hausse graduelle de la taxe sur l’essence, l’attribution à la Ville d’une partie des revenus de la taxe de vente (TVQ), ou encore l’augmentation des coûts d’immatriculation sur le territoire métropolitain. Ces options, disent-ils, méritent d’être analysées en profondeur.

Ces suggestions alors que la Ville de Montréal annonçait la création d’une nouvelle taxe sur le stationnement au centre-ville et la hausse marquée de la taxe foncière dans son dernier budget. Ce pouvoir de taxation avait été cédé par Québec à Montréal pour veiller à son développement.

«Il nous apparaît évident que cet outil est inadéquat. Il crée des augmentations fiscales qui touchent spécifiquement les entreprises montréalaises alors que les besoins à combler, notamment en transport en commun, sont d’envergure métropolitaine », a précisé M. Laramée.

La Coalition pour une véritable métropole est formée de l’Association de l’industrie du stationnement de Montréal (AISM), de l’Association des propriétaires et des administrateurs d'immeubles du Québec (BOMA Québec), de l’Association des restaurateurs du Québec (ARQ), du Conseil international des centres commerciaux (ICSC), de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (la Chambre) et de l’Institut de développement urbain du Québec (IDU).

 

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