Quant à d’autres promesses, comme l’abolition de la taxe santé de 200 $ ou de la hausse des droits de scolarité, elle soutient qu’elle les proposera telles quelles. « Il y a différentes façons de faire comme une déclaration ministérielle », a-t-elle expliqué, qui permet de ne pas impliquer les parlementaires.
Reste que Pauline Marois devra composer avec ses adversaires. Chaque décision d’un gouvernement péquiste pourra provoquer une motion de censure par l’opposition, ce qui replongerait le Québec en élections.
Longuement questionnée par les journalistes sur l’incident de la veille, Mme Marois a insisté qu’elle n’acceptera pas « que l’on donne une image violente du Québec » sur la scène internationale, martelant qu’il s’agissait d’un événement isolé.
« Le Québec est une société non violente, et un acte de folie ne peut changer cela », a-t-elle affirmé d’entrée de jeu.
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