Jean Charest, premier ministre du Québec. Photo: Lesaffaires.com
La commission Bastarache sur le processus de nomination des juges reprendra ses travaux, aujourd'hui, à Québec, notamment avec la poursuite du contre-interrogatoire de Marc Bellemare.
La semaine dernière, les avocats du gouvernement du Québec et du premier ministre Jean Charest ont attaqué la crédibilité de l'ancien ministre de la Justice, en mettant l'importance notamment sur des détails oubliés ainsi que des erreurs sur le moment d'événements importants de son témoignage.
De son côté, M. Bellemare a obtenu le statut de participant à la commission et pourra donc confronter les versions des prochains témoins, notamment M. Charest et les collecteurs de fonds Franco Fava et Charles Rondeau.
L'ancien ministre a également déposer une poursuite de 900 000 $ contre le premier ministre, estimant que la poursuite déposée par M. Charest contre lui est l'équivalent d'une "poursuite bâillon", qui n'avait que pour seul objectif de la faire taire.
Débordée, la commission Bastarache devrait aussi demander au gouvernement de prolonger son mandat.
Il était déjà acquis que la commission ne serait pas en mesure de boucler ses travaux et de présenter son rapport à temps pour respecter la date limite du 15 octobre fixée par le décret du gouvernement.
Le porte-parole de la commission, Guy Versailles, n'a pas précisé la durée du délai supplémentaire souhaité par le commissaire Michel Bastarache.
