Pauline Marois s'est par ailleurs engagée à gérer les finances du Québec "avec rigueur" et a assuré que son gouvernement avait l'intention de soutenir "de toutes les façons possible" les entrepreneurs qui ont les yeux tournés vers l'étranger, notamment en créant la Banque de développement économique du Québec, qu'elle a décrite comme "le chaînon manquant".
Le président d'Investissement Québec, Jacques Daoust, a salué la création éventuelle de cette institution. "En bout de ligne, ceux qui créent les succès internationaux qu'on connaît ont tous commencé modestement, a-t-il fait remarquer. Ce que le gouvernement dit, c'est qu'on veut créer plus d'entrepreneurs, plus de 'success story'."
Si l'allocution de la première ministre a été bien reçue, reste que le vrai test, pour le gouvernement Marois, sera le dépôt du budget. Et le milieu des affaires sera aux aguets, a prévenu le président de la CCMM.
"Il y a un grand flou sur l'état réel des finances publiques (...) Il ne reste pas beaucoup de temps pour avoir des mesures concrètes qui vont permettre au discours de Mme Marois de s'incarner dans la réalité", a souligné Michel Leblanc.
Le premier budget du gouvernement Marois sera présenté le 20 novembre par le ministre des Finances, Nicolas Marceau.