La Banque du Canada en faveur d'un renforcement des normes de liquidités

Publié le 18/08/2010 à 15:50, mis à jour le 18/08/2010 à 15:51

La Banque du Canada en faveur d'un renforcement des normes de liquidités

Publié le 18/08/2010 à 15:50, mis à jour le 18/08/2010 à 15:51

Par La Presse Canadienne

La Banque du Canada affirme qu'un renforcement des normes internationales de fonds propres et de liquidités permettrait de réduire la fréquence des crises financières mondiales et d'atténuer le risque que celles-ci posent pour l'économie canadienne.

Dans un rapport rendu public mercredi, la banque centrale se penche sur les nouvelles règles bancaires proposées par les pays membres du G20 _ les 20 nations les plus riches au monde _ lors de leur sommet de Toronto, en juin.

L'institution laisse entendre que les avantages à long terme découlant d'une augmentation des fonds de réserve des banques en prévision de situations d'urgence seraient supérieurs aux coûts à court terme associés à l'adoption de ces nouvelles normes.

Selon elle, les avantages net tirés d'un renforcement des normes correspondraient à 200 milliards $, soit environ 13 pour cent du produit intérieur brut (PIB) du Canada.

Néanmoins, la banque affirme dans son rapport que la mise en oeuvre de nouvelles règles ne se ferait pas sans coûts pour les consommateurs.

À terme, elle s'attend à voir les banques tenter de refiler aux emprunteurs le coût que leur impose un resserrement des normes en majorant les taux d'intérêt sur les prêts qu'elles octroient.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.