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Jim Flaherty est décédé à 64 ans jeudi après-midi à sa résidence à Ottawa quelques jours à peine après avoir démissionné de son poste de ministre des Finances.
Les services d’urgence ont été appelés à son domicile vers midi. Le décès serait attribuable à une crise cardiaque.
M. Flaherty était atteint d’une rare maladie de la peau depuis un an. Lors de sa démission le 18 mars, il avait indiqué que sa démission n’avait aucun lien avec sa maladie.
En tant que ministre des Finances, M. Flaherty a mis en place un plan de relance économique suite à la crise financière, a demandé aux différents ministères de réduire leurs dépenses en vue d’atteindre l’équilibre budgétaire en 2015, a réduit de deux points de pourcentage la TPS, a instauré le Compte d’épargne libre d’impôt (CELI) et a reporté l’âge de la retraite à 67 ans avant de pouvoir toucher la Pension de la sécurité de la vieillesse.
M. Flaherty a aussi changé les règles entourant les fiducies de revenus. Il a resserré les règles entourant les prêts hypothécaires afin d’éviter un dérapage du marché immobilier résidentiel. Il a instauré le Régime enregistré d'épargne invalidité (REEI). Ce projet tenait à cœur au père d’un enfant atteint d’une déficience intellectuelle.
Le ministre fédéral aurait provoqué des frictions avec le Québec et l’Alberta dans ses efforts pour former une agence unique de régulation des valeurs mobilières.
Il a occupé le poste de ministres des Finances depuis l’arrivée des conservateurs au pouvoir en 2006. Avant de faire le saut au fédéral, il a porté les couleurs du parti progressiste conservateur de l’Ontario. Il a été ministre des Finances de l’Ontario en 2001 et 2002. L’homme politique a aussi tenté de succéder au premier ministre ontarien Mike Harris.
Natif de Lachine sur l’île de Montréal, M. Flaherty a été admis au Barreau ontarien en 1975. Il a travaillé au privé une vingtaine d’années.
