Le gouvernement du Québec haussera vraisemblablement ses prélèvements fiscaux auprès des ménages dans son prochain budget, qui sera présenté le 30 mars.
L'approche visant à hausser la tarification des services publics et des taxes à la consommation devrait être privilégiée, soulignent les économistes du Mouvement Desjardins. Ces deux avenues ont l'avantage de moins freiner l'activité économique que l'impôt sur le revenu des particuliers ou des entreprises.
Par exemple, une hausse de 1 $ de la taxe de vente (TVQ) réduit de 0,28 $ le PIB, tandis qu'une hausse de 1 $ de la taxe sur le capital coûte 1,37 $ à l'économie québécoise, soit près de cinq fois plus.
CERTAINES MESURES FISCALES NUISENT MOINS À L'ÉCONOMIE QUE D'AUTRES
Coût, en dollars de PIB, de chaque dollar supplémentaire prélevé
Taxe sur le capital 1,37 $
Impôt sur le revenu des sociétés 0,89 $
Impôt sur le revenu des particuliers 0,76 $
Taxe sur la masse salariale 0,43 $
Tarification 0,41 $
Taxes à la consommation 0,28 $
Sources : Ministère des Finances du Québec, Desjardins