Stephen Harper, premier ministre du Canada
Le premier appel téléphonique de Stephen Harper à Barack Obama depuis la réélection du président américain a été un mélange de félicitations chaleureuses et de préoccupations amicales concernant la santé fiscale des États-Unis.
Le premier ministre a parlé à Barack Obama pendant 10 minutes depuis l'Inde, où il complète une visite de six jours.
"Le premier ministre a offert des félicitations sincères au président pour sa victoire et lui a présenté ses meilleurs voeux pour son deuxième mandat", a indiqué jeudi le directeur des communications de M. Harper, Andrew MacDougall.
Comme plusieurs autres leaders de la planète, M. Harper s'inquiète des répercussions négatives que pourrait avoir au pays l'approche d'une date d'échéance fiscale aux États-Unis.
L'expression "précipice fiscal" évoque un "alignement parfait" de réductions budgétaires imminentes et d'augmentations d'impôts, entraînant une réduction importante du déficit budgétaire mais assénant aussi un coup dur à la fragile économie américaine.
Un Congrès américain divisé doit s'entendre sur les gestes à poser pour éviter cette confluence d'événements fiscaux.
"Dans le contexte de la situation économique mondiale, le premier ministre Stephen Harper a profité de cette occasion pour exprimer au président l'importance pour la Maison-Blanche et le Congrès de collaborer pour s'attaquer à la situation fiscale des États-Unis", a dit M. MacDougall.