L'Allemagne a rejeté l'idée d'établir un Fonds spécial pour venir en aide à des Etats membres de la zone euro, tels que la Grèce, confrontés à une crise budgétaire.
Michael Offer, porte-parole du ministère des Finances, a estimé qu'un Fonds monétaire européen ne permettrait pas de faire avancer un dossier comme celui de la Grèce.
Il a avancé que le gouvernement de Georges Papandréou devait réduire cette année son déficit budgétaire de quatre points de pourcentage par le biais de mesures d'austérité et le ramener dans la limite des 3 pour cent du produit intérieur brut (PIB) en 2012, conformément aux critères requis pour les pays de la zone euro.
Athènes veut un plan d’aide
Le ministre grec des Finances a de son côté affirmé qu'un plan de sauvetage précis élaboré par les Etats membres de la zone euro serait le meilleur moyen d'apaiser les craintes des marchés au sujet d'un possible défaut de paiement de la dette grecque.
Les dirigeants européens réunis la semaine dernière à Bruxelles ont exprimé leur soutien à la Grèce sans fournir la moindre précision sur les actions qui pourraient être prises si Athènes se retrouvait au bord d'une défaillance.
Georges Papaconstantinou a souhaité un "message plus explicite" afin de "rendre opérationnel ce qui a été décidé jeudi dernier".
Le ministre grec des Finances a jugé que les 16 Etats de la zone euro devaient "élaborer un mécanisme" susceptible de fonctionner si tout pays membre ne réussissait pas à payer sa dette.
La dette publique grecque a ébranlé la confiance au sein de la zone euro, qui comprend 16 Etats, et tiré la monnaie européenne vers le bas face au dollar.
Selon Associated Press
