Mais désormais, les négociateurs s'accrochent tout juste au squelette d'accord élaboré il y a deux semaines par les ministres des Finances du G20.
Selon cette entente, le G20 appelle à laisser les marchés décider des taux de change et à faire en sorte que les balances commerciales et les investissements soient modérés.
M. Harper a pressé les autres leaders du G20 à mettre un peu de chair autour de l'os, en s'engageant à prendre des mesures concrètes pour respecter ces promesses.
Les États-Unis essuient des critiques pour avoir récemment décidé d'injecter 600 milliards $ US dans le système monétaire afin de stimuler leur économie.
Mais M. Harper a soutenu que les États-Unis n'avaient pas beaucoup de choix, puisque les taux d'intérêt ne peuvent pas aller plus bas et qu'un allègement fiscal supplémentaire ne ferait que gonfler davantage le déficit américain.
"Le problème du Canada, à mon avis, n'est pas la dépréciation du dollar américain. C'est le fait que le huard porte un fardeau disproportionné étant donné que d'autres devises ne s'apprécient pas comme elles devraient", a fait valoir le premier ministre canadien.