M. Auclair a dit qu'il avait refusé l'enveloppe, sans connaître son contenu, mais en laissant entendre clairement que tout indiquait qu'il s'agissait d'une somme d'argent.
Son témoignage faisait suite à celui de l'ex-ministre péquiste de la Sécurité publique et de la Justice, Serge Ménard, qui lui a affirmé que le maire Vaillancourt lui avait offert une enveloppe qui contenait 10 000 $ comptant pour soutenir sa campagne électorale en 1993.
M. Vaillancourt a nié ces allégations et a expédié une mise en demeure aux deux politiciens de se rétracter.
Sans lui dire de se retirer, le premier ministre a tout de même invité le maire de Laval à "s'interroger sur le fonctionnement" de sa ville.
Il n'est donc pas allé aussi loin que les députés de son caucus de Laval, qui eux demandent aussi que le maire se retire temporairement.
"Évidemment, on est inquiet" de ce qui se passe à Laval, a dit de son côté le ministre des Affaires municipales, Laurent Lessard.
Quant à savoir si M. Vaillancourt devrait se retirer, le ministre Lessard s'en remet au maire pour décider. "Il lui appartient maintenant de décider quelle est sa position là-dedans", a-t-il dit en point de presse.
"On a les yeux à Laval", a ajouté M. Lessard.