Déterminé à renouer avec l'équilibre budgétaire, le gouvernement Charest imposera à l'appareil de l'État une cure minceur en plus d'une révision de ses façons de faire les choses.
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Le contrôle de la croissance des dépenses sera d'ailleurs au coeur de la stratégie du gouvernement, a réaffirmé la présidente du Conseil du trésor, Monique Gagnon-Tremblay.
D'ici 2013-2014, Québec doit trouver quelque part 5 milliards de dollars pour espérer respecter son engagement d'atteindre à nouveau l'équilibre budgétaire après une série de déficits annuels.
Pour y arriver, il est clair que les ministères devront plus que jamais mettre l'épaule à la roue, sabrer dans leurs dépenses, sans pour autant réduire les services à la population, a prévenu Mme Gagnon-Tremblay, lors d'un bref point de presse, avant de participer à la séance hebdomadaire du conseil des ministres.
Surtout, les fonctionnaires devront changer leur façon de travailler, de manière à accroître leur productivité.
Le temps est venu d'agir, a dit la ministre, et de procéder à des changements.
Québec veut ramener à 3,2% la croissance des dépenses gouvernementales, alors que l'augmentation annuelle des coûts de système _ donc sans ajout de programmes ou de services _ dépasse souvent 5%, à elle seule.
La ministre n'a pas voulu se prononcer quand on lui a demandé s'il y avait encore du gras à couper dans l'administration publique, malgré les compressions des dernières années.