Le premier ministre grec Georges Papandréou a regretté que l'UE ne se soit pas exprimée rapidement d'une seule voix. Photo : Bloomberg
L'Union européenne a été longue à apporter son soutien à la Grèce en raison de ses "divergences" et s'est montrée timide face aux marchés financiers, affirme le premier ministre grec Georges Papandréou.
M. Papandréou s'exprimait au cours d'un conseil des ministres à Athènes, au lendemain du sommet de Bruxelles.
Les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne, réunis jeudi sur la question de la crise budgétaire grecque, ont exprimé leur "plein soutien aux efforts du gouvernement grec et à son engagement à prendre toutes les mesures nécessaires" pour réduire de quatre points son déficit cette année, sans toutefois annoncer de mesures concrètes.
L'UE, a constaté M. Papandréou, a apporté son "soutien politique" au plan de redressement des finances grecques.
Toutefois, souligne-t-il, "dans la bataille contre les impressions et la psychologie des marchés", elle s'est montrée "pour le moins timide".
Le chef du gouvernement grec a regretté que l'UE, au cours des derniers mois, ne se soit pas exprimée rapidement d'une seule voix.