Le coût de la prolongation et de la bonification de ce crédit passera à 1 M$ l’an prochain, à 5 M$ (2014-2015), 16 M$ (2015-2016), 77 M$ (2016-2017) et 137 M$ (2017-2018).
Moment propice
Québec juge que le contexte est favorable à la stimulation des investissements privés étant donné que « les entreprises ont accumulé des moyens financiers importants depuis la fin de la récession, en raison du niveau élevé de leurs bénéfices. »
Le gouvernement calcule que les bénéfices des sociétés québécoises devraient atteindre près de 30 G$ en 2012. Autrement, les entreprises disposent ainsi de réserves financières suffisantes pour Investir.
De plus, les conditions d’emprunt sont favorables (faibles taux d’intérêt, niveau du dollar canadien par rapport au billet vert)
Le ministre des Finances, Nicolas Marceau, a insisté sur l’importance de favoriser l’investissement privé parce que les contribuables ne peuvent pas en faire davantage. Et que le Québec a du chemin à faire pour rattraper les autres provinces en la matière. « En 2011, au Québec, la part des investissements privés par rapport au PIB s’est établie à 8,8 %, comparativement à 11,7 % au Canada. »