Climat : Harper devra se défendre à New York

Publié le 22/09/2009 à 00:00

Climat : Harper devra se défendre à New York

Publié le 22/09/2009 à 00:00

Par La Presse Canadienne

Mais avant d'aborder ses sujets de prédilection à la rencontre du G20 prévue à Pittsburg à la fin de la semaine, c'est-à-dire les forces du système bancaire canadien et la récession relativement faible au pays, Stephen Harper devra répondre de ses actes sur les changements climatiques.

Mardi, le premier ministre sera l'un des 25 dirigeants invités par le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (ONU), Ban Ki-moon, à discuter d'environnement et ce, dans l'espoir de trouver un terrain d'entente avant la rencontre prévue à Copenhague, en décembre, pour la signature d'un nouveau traité international sur les changements climatiques.

M. Harper est demeuré très secret à propos de ce traité et du contenu qu'il espérait y trouver. Des hauts représentants du gouvernement estiment que la pays devrait coopérer "étroitement" avec la Maison-Blanche dans le dossier des changements climatiques.

Selon le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, cette rencontre ne devrait pas être une session de négociations mais devra plutôt aider à forger une entente solide pour décembre.

Ainsi, les dirigeants du G20 tenteront de s'entendre, à la fin de la semaine, sur le montant que chacun des pays riches devrait donner aux pays pauvres pour réduire leur gaz à effet de serre.

Les représentants du gouvernement canadien n'ont pas voulu dévoiler le montant qu'ils croyaient approprié. Mais ils semblaient toutefois appuyer l'argument américain selon lequel l'argent devrait venir principalement du secteur privé, en allant de l'avant avec le procédé des permis vendus en vertu du système d'échange de quotas d'émission de GES.

Stephen Harper rencontrera également le maire de New York, Michael Bloomberg, mardi. Selon des officiels canadiens, cette rencontre est une "visite de courtoisie" visant à souligner l'importance des échanges commerciaux avec la ville et les états voisins.

Puis, le premier ministre canadien sera de retour à New York jeudi, cette fois une rencontre avec les autres dirigeants des "Amis du Pakistan démocratique", un groupe notamment formé des Etats-Unis, de l'Angleterre et du Pakistan. Il a été mis sur pied l'an dernier et est destiné à augmenter l'aide et le développement dans ce pays.

En plus des changements climatiques, les discussions au G20 devraient essentiellement porter sur la manière de se soustraire aux mesures de relance économique et au soutien financier accordé aux banques sans miner la reprise économique fragile.

Selon le porte-parole de Stephen Harper, Dimitri Soudas, le gouvernement va plaider en faveur d'une approche en douceur, où les pays devront élaborer des stratégies de retrait graduel afin d'éviter une nouvelle crise.

Stephen Harper ne s'adressera pas à l'Assemblée générale des Nations unies, ce sera plutôt le ministre des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, qui y fera un discours. Le premier ministre n'avait pas participé à cet événement en 2006, 2007 et 2008. INDEX: affaires commerce défense économie environnement

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