Le budget semble avoir semé « beaucoup de confusion » concernant l'atteinte des réductions du taux de croissance des dépenses, ce qui pourrait lui amener plusieurs critiques, affirme quant à lui le Mouvement Desjardins.
« En ce qui a trait au déficit plus élevé de 900 M$ pour l'année 2011-2012, nous ne sommes pas inquiets outre mesure, soutient Stéfane Marion, stratège à la Banque Nationale. En effet, les prévisions de croissance économique retenues pour l'exercice budgétaire nous apparaissent extrêmement conservatrices avec une hausse prévue de seulement 3,9 % du PIB nominal par rapport à notre prévision de près de 5 %. Si notre prévision se concrétise, la hausse du déficit prévue pour 2011-2012 sera jugulée. »
Mission accomplie
Selon Stéfane Marion, les agences de crédit deviennent de plus en plus pointilleuses et les investisseurs plus sélectifs, le Québec devait, à cause de son niveau d'endettement élevé, maintenir un plan crédible pour un retour à l'équilibre budgétaire, ainsi que d'entamer la mise en place de mesures incitant à des prises de retraite plus tardives. « En ce sens, nous considérons le Budget 2011 comme mission accomplie », indique-t-il.