Le président américain, Donald Trump (Source: Getty Images)
PODCAST | On vous parle aujourd’hui de la fameuse déclaration du président Donald Trump selon laquelle les marchés «s’effondreraient» si jamais il était destitué. Or, si l’on se fie à l’histoire financière des États-Unis, un tel scénario n’aurait pratiquement pas d’impact sur la Bourse.
Depuis la fondation des États-Unis, deux présidents américains ont été mis en accusation (Andrew Johnson, en 1868, et Bill Clinton, en 1998) et un troisième, Richard Nixon, a démissionné en 1974 face à la quasi-certitude d’une mise en accusation suivie d’une destitution.
Johnson et Clinton n’ont pas été destitués en raison d’un manque de votes au Sénat - il faut les deux tiers des voix pour destituer un président.
Résultat?
Andrew Johnson : la Bourse a reculé un peu, mais a clôturé l’année à la hausse, selon la Stern School of Business de l’Université de New York.
Richard Nixon : la Bourse a chuté, mais pour d’autres raisons, affirment les spécialistes.
Bill Clinton : il n’y a eu aucun impact.
Approfondir le sujet avec l'analyse géopolitique hebdomadaire de François Normand.
Destitution de Trump: les marchés ne «s'effondreraient» pas