Pendant la récession, Québec a accru son aide aux entreprises, notamment par le biais du programme Renfort, qui a pris fin en décembre. M. Gignac veut maintenant "resserrer" les 16 programmes d'aide restants.
"Si on peut être encore plus efficaces (...) et faire des ajustements, on va le faire", a-t-il dit.
Pas question, cependant, de sabrer massivement dans l'aide aux entreprises.
"Quand on a un dollar qui dépasse la parité, ce qui est une première au sortir d'une récession, et qu'on a des États au sud de la frontière qui sont très, très combatifs pour attirer des entreprises, il faut qu'on ait des armes pour pouvoir se battre", a souligné le ministre.
À ses yeux, une aide financière en vaut le coup lorsqu'elle permet aux contribuables de récupérer leur mise, par la perception d'impôts et de taxes, en cinq ans ou moins _ 10 ans dans les secteurs de l'aéronautique ou des sciences de la vie.
Parmi les participants au sommet de lundi, signalons la présidente de la Fédération des chambres de commerce du Québec, Françoise Bertrand, et son homologue ontarien, Len Crispino, le professeur d'économie Pierre Fortin, le président de Pfizer Canada, Paul Lévesque, la principale de l'Université McGill, Heather Munroe-Blum, ainsi que le président de l'Institut national d'optique, Jean-Yves Roy.