Avec un dollar fort, mieux vaut s'intéresser au reste du Canada, dit Gignac

Publié le 28/02/2011 à 09:25, mis à jour le 04/03/2011 à 13:50

Avec un dollar fort, mieux vaut s'intéresser au reste du Canada, dit Gignac

Publié le 28/02/2011 à 09:25, mis à jour le 04/03/2011 à 13:50

Par lesaffaires.com

Compte tenu de la force du dollar canadien et de la reprise amorphe aux États-Unis, les entreprises québécoises doivent s'intéresser davantage à l'Ontario et au reste du Canada, soutient le ministre du Développement économique, Clément Gignac.

"Avec la révision du modèle d'affaires aux États-Unis, qui était basé sur la consommation et l'endettement, et la montée du dollar canadien, il est évident que le commerce est-ouest va prendre encore plus d'importance, même s'il ne faut pas négliger les marchés internationaux", a déclaré M. Gignac au cours d'un entretien téléphonique accordé à La Presse Canadienne en vue du premier sommet économique Québec-Ontario, qui se déroulera lundi à Toronto.

L'événement, que coprésideront Clément Gignac et son homologue de l'Ontario, Sandra Pupatello, doit permettre d'identifier des initiatives pour favoriser le commerce entre les deux provinces, qui constituent la quatrième zone économique en importance en Amérique du Nord, derrière la Californie, la Floride et le pôle New York-Boston.

Même si l'Ontario et le Québec ont conclu en septembre 2009 un accord de commerce et de coopération, des obstacles administratifs continuent d'entraver les échanges entre les deux provinces.

Les deux ministres aborderont également les façons d'attirer des investissements sur leurs territoires. Dans la foulée de la récente récession, qui l'a durement affectée, l'Ontario courtise plus activement qu'auparavant les entreprises. Le Québec doit donc mettre les bouchées doubles pour rester dans la course.

"S'ils copient le modèle québécois, on ne s'en plaindra pas", a toutefois lancé M. Gignac.

Aide aux entreprises

Le hic, c'est que dans le cadre du plan de retour à l'équilibre budgétaire, le ministre s'est engagé à revoir les programmes d'aide aux entreprises, qui coûtent chaque année pas moins de 3,5 milliards $ à Québec, principalement sous la forme de crédits d'impôt. On s'attend à des annonces dans le budget, le mois prochain.

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