Les 360 travailleurs de l’affinerie de cuivre CCR de Montréal−Est ont ratifié leur convention collective, qui prévoit notamment une augmentation de salaire de 7,75% dès la première année.
Ces travailleurs, membres du syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, s’étaient dotés d’un mandat de grève, plus tôt ce mois−ci. Les parties étaient entrées dans une phase de conciliation−médiation.
Le groupe Glencore, dont fait partie l’affineur CCR, et le syndicat des Métallos ont indiqué que l’entente prévoit 14% d’augmentations de salaire sur trois ans, dont 7,75% dès la première année.
Le nouveau contrat de travail inclut également une clause de protection contre l’inflation qui stipule que si l’inflation dépasse 4% par année, les salaires seront haussés en conséquence, «en considérant la méthode de calcul prévue à cet effet, pour la période visée et proportionnellement à la hausse dépassant le 4%», a précisé l’employeur.
Le régime de retraite à prestations déterminées a aussi été «bonifié substantiellement», indique le syndicat des Métallos.
Les deux parties se sont dites satisfaites de l’entente conclue. «Ces hausses placent l’usine en tête de file des industries comparables en matière de conditions de travail au Québec», a affirmé le syndicat des Métallos.
Le directeur général de CCR, Vincent Plante, a «remercié tous nos employés pour leur gage de confiance et d’engagement envers l’organisation».
Les travailleurs de l’usine CCR de Montréal−Est font de l’affinage de cuivre par électrolyse.
